Toronto veut bannir les cours de français
Le retour post-COVID en classe demande beaucoup d'ajustements et d'organisation aux établissements scolaires.
Mercredi dernier, le Toronto District School Board a parlé d'une possibilité qui en a révolté plus d'un.
L'organisation a émis la possibilité d'une suppression de ses cours de français. Évidemment, un grand nombre de Franco-Ontariens s'opposent à cette idée sous prétexte que leur bilinguisme risque de s'éteindre tranquillement.
Étant donné que la plupart des écoles du Canada parle d'une rentrée hybride en septembre, elles doivent multiplier leur nombre de classes en diminuant leur nombre d'élèves et donc recruter plus d'enseignant.e.s. De ce fait, les dépenses reliées à l'éducation risquent d'augmenter. À Toronto, on parle de coûts qui pourraient s'élever jusqu'à 248,9 millions de dollars. En effet, ce montant est exorbitant. Enlever les cours de français permettrait d'amoindrir ces coûts. Par contre, la préservation de notre langue a-t-elle vraiment un prix? Puisque cette possibilité à été remise en questions maintes fois, le TDSB a tenu à donner des explications. Les membres affirment que les cours de français ne sont pas une cible précise. Ce qui a engendré cette discussion, c'est le fait qu'avant même l'avènement de la pandémie, il était apparemment difficile pour eux de trouver des gens qualifiés en enseignement du français. Pour continuer sa défense, le TDSB a affirmé qu'il n'était pas seul à envisager ce genre de scénario, mais personne n'a confirmé la chose jusqu'à ce jour.
Évidemment, la décision finale sera prise par Liz Sandals, la ministre de l'Éducation. Bien que le retrait des cours de français ne fasse pas l'unanimité, le gouvernement semble sérieusement prendre cette solution en considération, ce qui insurge plusieurs associations telles que l'ACPI et l'AFO, qui considèrent cela comme une solution facile. Bref, la majorité semble espérer que ce plan ne soit pas mis en marche. Et vous, qu'en pensez-vous?
Crédit : Toronto cours de français
