C'est le cas du Baymont Inn & Suites Montreal Airport, où plusieurs employés et voyageurs vivent mal leur moment, relate La Presse.
Pour Kulwinder Toor, le gérant de l'établissement, il s'agit d'un « cadeau empoisonné ». Malgré le fait que les 78 chambres soient remplies pour la première fois depuis longtemps, les employés n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Ils font toutefois leur possible pour répondre à la demande grandissante.
« L'équipe réduite doit surveiller [les voyageurs], répondre aux nombreux coups de fil, gérer les commandes du traiteur car on ne peut cuisiner sur place pour limiter l'achalandage. Il faut aussi s'assurer d'une preuve de dépistage négatif avant de les laisser partir », explique La Presse.
De leur côté, plusieurs gens venus de l'étranger témoignent de leur incompréhension totale face à cette nouvelle mesure. « Je ne me sens même pas protégée du virus ici. J'aurais pu faire ma quarantaine seule chez moi. Là, je suis dans le lobby avec toute la gang. Il n'y a aucun protocole », affirme une voyageuse arrivée du Panama.
« Il y a une grande absurdité dans tout ça. En janvier dernier, le fédéral dédommageait les voyageurs avec 1000 $ – ce qui est absurde – et maintenant, je me retrouve à payer trop cher pour dormir à l'hôtel. C'est mal géré. On peut faire la quarantaine chez nous seuls. Là, je chille avec des gens », explique Raoul Fortier, revenu du Costa Rica.
Source : La Presse