Cette dernière, silencieuse et invisible à première vue, gagne un peu plus de terrain à chaque jour.
La tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE) est mortelle pour les populations de conifères. Malheureusement, l'ennemi des forêts fait actuellement rage dans la province.
Le tout a débuté en 1992 dans le sud de l'Outaouais, mais elle a été d'une importance moindre jusqu'à dernièrement.
En effet, depuis une quinzaine d'années, le problème s'est propagé au point où les autorités ont dû répandre des insecticides afin de limiter les dégâts.
La tordeuse des bourgeons de l'épinette, au stade au cours duquel elle n'est qu'une chenille, provoque des dommages importants à la végétation.
Le problème est que l'appétit de ces petites bêtes est tellement grand, qu'elles engendrent la destruction d'une importante quantité de la végétation. En chiffres, une zone infectée peut perdre jusqu'à 75% de ses sapins en moyenne. C'est immense!
Pour contrer ce malheureux problème la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM), répand des insecticides dans plusieurs zones afin de réduire la progression de cette chenille.
Cependant, la présente crise sanitaire aura des effets néfastes sur le contrôle de la propagation des TBE. Alors que la société prévoyait couvrir 665 000 hectares cet été, on apprend que le contexte sanitaire réduira ce nombre à 111 500 hectares. Cela fait une bonne différence.
Parmi les régions qui seront contrôlées, on trouve le Bas-St-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord.
Source : MétéoMédia
L'autre épidémie silencieuse qui fait des ravages au Québec