Vivant dans un centre offrant des ressources spécialisées, le jeune homme était en visite durant un weekend chez sa mère le jour du meurtre.
Son avocat plaidait durant le procès que l'accusé ne pouvait pas être reconnu criminellement responsable de son geste. Le jeune homme en question est atteint du syndrome de spectre de l'autisme en plus d'avoir une déficience intellectuelle légère. La juge responsable du dossier a cependant rejeté cette requête, clamant que l'adolescent était très au fait de la gravité et de l'impact de ses gestes. Se basant sur la violence du meurtre, la juge mentionne également que l'accusé a posé intentionnellement ces gestes et a visé des points cruciaux afin de tuer sa mère. L'adolescent a alors été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré.
C'est au cours des prochains mois que la sentence sera prononcée. La cour doit se pencher à savoir si une peine pour adulte pourrait être prononcée en se basant sur la dangerosité de l'accusé. Si une peine pour adulte est émise, il serait alors automatiquement condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant 7 ans. Par contre, s'il n'est pas assujetti à une peine pour adulte, la peine maximale serait une condamnation de 7 ans en garde à vue. Les procédures reprendront en mai.
Source : Radio-Canada